« Le pseudonyme Agénor Bouillon a été découvert à l'occasion de la publication de ses œuvres complètes, la liste intégrale de ses pseudonymes a été publiée à la page 563, OC volume 15[110]. Pour lui, l'acte sexuel et l'érotisme sont les pendants sains de l'amour[214]. Les chalets de Landemer ont été détruits par les Allemands[69]. En savoir plus sur notre politique de confidentialité. La technique, introduite dans l'imaginaire, fait partie de l'esthétique du récit. Mais il sait qu'il a « un pied dans la tombe et l'autre qui ne bat que d'une aile[207] ». Mais il règle encore ses comptes avec Raymond Queneau auquel il en veut toujours d'avoir le premier dénoncé les excès de l'épuration au sein du Comité national des écrivains[92] ». Dans le même esprit, il donne pour un spectacle au cabaret de la Rose rouge, une première version de la Java martienne[175],[176]. ». Plusieurs textes des écrits sur le jazz, ou des chroniques de presse ont été réunis en recueils. Dans L'Arrache-cœur, la description de l'androïde est un savant mélange d'idées farfelues et de données scientifiques authentiques, chimiques, physiques ou électriques, qui viennent s'insérer dans la trame narrative, renforçant l'impression de cocasserie[256]. Un de ses textes avait déjà été enregistré par Henri Salvador. Il le sera en 1965 chez Jean-Jacques Pauvert puis dans le Dossier de l'affaire J'irai cracher sur vos tombes, de Noël Arnaud, chez Christian Bourgois[135]. Le centenaire est l’occasion d’une relecture de l’ensemble des créations de l’homme de lettres, à la fois dans sa globalité et sa singularité », écrit Alexia Guggémos dans l'introduction du livre anniversaire du centenaire, Boris Vian cent ans, paru en novembre 2019 aux éditions Prisma Heredium[236]. Il accepte de tourner un petit rôle, le cardinal de Paris dans Notre-Dame de Paris de Jean Delannoy, par défi. Ursula Kübler le considère comme un « doux anarchiste », pour lequel « l’important c’est le non-conformisme »[272]. Il possédait un talent capable de rivaliser avec celui de son fils Boris[60]. Tout doit aller très vite : rouler vite avec la Morgan, écrire vite trois romans dans la même année : « Oui trois d'un coup, je voulais accélérer la procédure, « c'est drôle quand j'écris des blagues ça a l'air sincère, et quand j'écris pour de vrai, on croit que je blague, « une certaine forme d'intellectualisme, voire de snobisme et de parisianisme », « en train de brouter l'herbe au pied d'un pommier, « de prouver qu’il existait d’autres interprétations du réel et de l’histoire, plus techniques que celle du, « une collection d'aphorismes tranchants, marqués au coin de l', « d’une sorte d’état d’insurrection permanente et solitaire », « bonheur pour chacun plutôt que [de] l’égalité pour tous », « tous terriblement de gauche […] Boris était plus fin, plus en avance, moins dupe […] il passait pour un apolitique », « inclassable, plutôt et discrètement fier de l'être, ni de droite ni de gauche, s'évertuant à brouiller les pistes comme, « Vian est donc plus excentrique qu'anarchiste, plus dandy que révolté », « Vian ne peut être affilié à un courant précis ; si ses idées le rapprochent des anarchistes, c’est uniquement des, « tout ce qui commande un respect religieux, pouvoir politique, communisme, existentialisme, surréalisme même », « hésitations et contradictions où le pacifisme se heurte aux règlements de compte, où la violence contredit la non-violence », « marque ses textes d'un sceau approprié à la fois au style et au lieu de sa production. Ursula a la réputation d'être une femme de caractère, très indépendante[151]. Les textes de ces émissions, dont ni Radio France ni la station de radio américaine n'ont gardé de trace, ont été publiés chez Fayard en 1986 par Gilbert Pestureau et Claude Rameil, puis en livre de poche sous le titre Jazz in Paris[146]. Au cours des années 2000, le théâtre s'est emparé de Boris Vian, piochant à loisir dans les poèmes, les chansons et les textes, pour obtenir des mélanges comme le Cabaret Boris Vian joué à Cannes par l'Ensemble 18 au théâtre de la Licorne, ou encore Cabaret Boris Vian au Studio théâtre de la Comédie-Française programmé pour mai-juin 2013 adaptation Serge Bagdassarian[231] ou encore le Cabaret Boris Vian par la troupe Cavatine et Rondo[232]. Sous le pseudonyme de Vernon Sullivan, il a publié plusieurs romans dans le style américain, parmi lesquels J'irai cracher sur vos tombes qui a fait scandale et lui valut un procès retentissant. Ganard, qui l'aurait cru, n'est-ce pas ? Vian a déjà combattu les producteurs. Raymond Queneau est maintenant à l'Académie Goncourt, il est chanté par Juliette Gréco ; il maintient ses distances avec le couple pendant un temps, avant de revenir et de s'en excuser[156]. Boris Vian a vécu une enfance visiblement heureuse à Ville d'Avray. Ce roman est un échec commercial, tout comme L'Automne à Pékin et les Fourmis qui ne se vendent pas du tout. Un coup de foudre qui se concrétise très vite par un mariage et la naissance de deux enfants, Patrick en 1942 et Carole en 1948. Il s'inscrit au Hot Club de France, présidé par Louis Armstrong et Hugues Panassié, dès 1937. L'érosion du couple, qui se manifestait dès la folle époque de Saint-Germain-des-Prés, trouve sa conclusion au seuil des années 1950 avec la demande de divorce de Michelle[149]. Il suit les classes préparatoires des grandes écoles scientifiques du lycée Condorcet, est admis en 1939 au concours d'entrée à l’École centrale[35], où il obtient son diplôme d'ingénieur en 1942[36]. Les rumeurs les plus folles courent : Yves Montand, Martine Carol, Gaby Andreu, Juliette Gréco, Josette Daydé, Simone Sylvestre, Dora Doll feraient partie de la distribution[126]. Liste chronologique des œuvres de Boris Vian, Les Fourmis, le Loup-garou et autres nouvelles, Liste des chansons de Boris Vian avec interprètes, travaille pour la famille Vian depuis 1980, Réseau des bibliothèques de Suisse occidentale, Répertoire international des sources musicales, Projet de recherche en littérature de langue bretonne, Site officiel de la Cohérie (fondation Boris Vian), La discographie de Boris Vian en images (pochettes disques), Liste complète des chansons et poèmes chantés, Chansons possibles et impossibles, Boris avec la Brasier, Site etymo-logique.com, page sur Vian (Boris), reproduit sur le site de Laurent Cousinne, Site franceculture.fr, article « Boris Vian, le cœur battant », Urville-Nacqueville, histoire de la commune, Site citons-precis.com, article « Boris Vian, sa vie brève et son œuvre pour l'éternité », Site leparisien.fr, article « Votre été : sur les pas de Boris Vian au pied de la butte Montmartre », Encyclopédie de l'utopie, des voyages extraordinaires et de la science-fiction, Site jacquesprevert.fr, page « l'arrivée Cité Véron », Livre Google, « Vian et la pataphysique » de Thieri Foulc et Paul Gayot, VIAN Boris (1920-1959). Elle est depuis 1949 la maîtresse de Jean-Paul Sartre. Selon Marc Lapprand avec ses pseudonymes, Boris Vian « marque ses textes d'un sceau approprié à la fois au style et au lieu de sa production. » Considéré par les producteurs comme un scénario-bidon[216], le texte est remanié de façon à s'éloigner le plus possible du roman d'origine dont on a « élagué les incongruités faciles[217]. Un style que le psychanalyste Alain Costes a comparé au phénomène des rayures en notant les occurrences des contrastes dans la vêture du corps[251]. Les positions politiques de Boris Vian, souvent qualifiées d'anarchistes ou d'antimilitaristes[259], ont fait l'objet de diverses analyses. Boris Vian a écrit onze romans, quatre recueils de poèmes, des nouvelles, de nombreuses chroniques musicales (dans le magazine Jazz Hot), des scénarios de films, des centaines de chansons (notamment pour Magali Noël, Serge Reggiani et Juliette Gréco). « Quand même, décidez-vous : Daniel Rops ou Stendhal. Ces peintures de facture surréaliste, qui étaient exposées avec celles de Picasso, Aragon, Desnos, Tzara, rappellent les paysages de Chirico selon Marc Lapprand, ou bien les premiers tableaux de Max Ernst[103]. La meilleure citation de Boris Vian préférée des internautes. Incompris par ses éditeurs et ses lecteurs contemporains, il est désormais une référence poétique et humoristique. Il tient de lui ses énumérations interminables apparues dans les premiers romans et qui surgissent de nouveau dans son théâtre et ses écrits pataphysiques. "Il me faisait asseoir sur le canapé, il mettait son bras autour de moi et me parlait pendant des heures", s'est rappelée avec tendresse l'actrice de 93 ans dans Gala. » Le compte-rendu du procès intégral est publié par Noël Arnaud dans Le dossier de l'affaire J'irai cracher sur vos tombes, rédigé par Noël Arnaud, publié le 16 février 1974[117]. Et le mariage se déroule le 3 juillet pour le mariage civil, le 5 juillet 1941 à l'église. ». Parmi les vingt-sept noms de plume, on trouve vingt-deux figures journalistiques, quatre figures purement littéraires (Joëlle du Beausset, Bison Duravi, Bison Ravi, Sullivan) une figure sociopolitique (Jacques Dupont), quatre noms de femmes, pour les chroniques de jazz : Josèphe Pignerole, Gédéon Molle, S. Culape, pour d'autres articles de presse Gérard Dunoyer, Claude Varnier, Michel Delaroche, Anne Tof de Raspail, Eugène Minoux, Xavier Clarke, Adolphe Schmürz. Blasant, ce travail lui laisse cependant assez de temps libre pour s'adonner au jazz et à la littérature. Un concours « Vos plus beaux mots pour Boris » a également été lancé à cette occasion du 6 mars au 6 mai 2020. Attaqués par les journaux conservateurs, les zazous en rajoutent en investissant d'abord les cafés des Champs-Élysées, puis du Quartier latin. L'année 1957 voit la création, à l'Opéra de Nancy, du Chevalier de neige, un opéra sur un livret de Boris Vian d'après le mythe des Chevaliers de la Table ronde, dont Georges Delerue a écrit la musique. Cette adaptation ne recueille ni l'assentiment du public[122], ni celui de la critique[123] qui n'épargne ni les actrices[124], ni l'auteur dont le critique le moins malveillant, Georges Huisman, écrit : « Tirons un trait sur cette première pièce et attendons celle que son invention doit nous donner[125]. Un autre cercle Le Cercle Monprince, auquel participe toute la famille, a pour but de parodier le langage administratif et le journalisme pompeux. C'est pour Michelle qu'il a déjà écrit en 1942 un Conte de fées à l'usage des moyennes personnes. Michelle Léglise Vian épouse Boris le 5 juillet 1941 à l’église Saint-Vincent de Paul à Paris. C'est encore l'ingénieur pétri de technique qui invente une foule de gadgets comme la guillotine de bureau destinée à « exécuter l'ordonnance » de Colin dans L'Écume des jours, et encore l'ingénieur Chick qui explique à Colin le fonctionnement du « lapin modifié », mi-chair, mi-métal « qui produit des pilules en se nourrissant de carottes chromées[257] ». Ils acquièrent ensuite une villa, « Les Fauvettes », rue Pradier, non loin du Parc de Saint-Cloud[13],[14] où naissent deux autres enfants : Alain le 24 septembre 1921 et Ninon le 15 septembre 1924[15],[16].